Chine Jiu Qu Hong Mei à l'Osmanthus
Le Jiu Qu Hong Mei , Ce thé rouge très rare est fabriqué près de Hangzhou(l’origine du thé vert Long Jin).
On traduit souvent par " Prune rouge des neuf méandres " , ou " Prunier rouge de Jiu Qu " une image poétique qui évoque la couleur intense et l’arôme du thé. Il provient de la province du Zhejiang, en Chine, plus précisément de la région de Hangzhou, le long de la rivière Qiantang.
C’est un des plus anciens thés rouges chinois, apparu dès la dynastie Qing (XVIIᵉ–XVIIIᵉ siècle). On le considère parfois comme l’ancêtre du Keemun (Qimen).
Petite particularité : le Jiu Qu Hong Mei est rare, car sa production reste modeste, et il est moins connu en Occident que d’autres rouges (Keemun, Dian Hong, etc.). C’est un thé recherché par les connaisseurs.
L’osmanthe est un ingrédient très poétique dans la culture chinoise : ses fleurs s’ouvrent à l’automne, associées à la lune, à la nostalgie et aux retrouvailles. Souvent, on dit que boire du thé à l’osmanthe, c’est boire un automne lumineux.
Ce mariage avec le Jiu Qu Hong Mei est une belle rareté : un thé ancien, plutôt confidentiel, allié à une fleur hautement symbolique.
Origine & histoire
Le Zhejiang est plus connu pour ces thés verts que ces thés rouges, et pourtant cette province en produit de très délicats.
Celui-ci en est une démonstration éloquente avec ses arômes surprenants et complexes, à la fois floraux, épicés, et lactés. C'est un thé parfumé qui nous suggère d'oublier tout ce que nous croyons savoir sur les THÉS parfumés.Fabrication
En octobre, la petite fleur jaune pâle d'Osmanthus apparaît, il est temps de la récolter à la main. Les fleurs sont recueillies dans des parapluies renversés. Après leur processus complet de oxydation et de séchage, les feuilles de thé rouge sont étalées avec des fleurs fraîches sur des claies de bambou avec une couche de chaux, dont la chaleur provoque une sorte de cuisson douce. Ce processus communique à ce thé une note confit tout à fait unique. On recouvre le tout d’un le linge et on laisse reposer pendant 24 heures. Les fleurs, trop petites pour être retirées, restent parmi les feuilles de THÉS.
Dégustation
Robe acajou intense. Nez aérien doux et caressant d’Osmanthe, de prune, de chocolat, d'abricot, de tarte aux prunes chaudes.
En bouche : remarquable notes de chocolat au lait et de crème nouvelle. Douceur sucrée. Légère touche de cannelle et de bois de santal blanc.
Ce thé est un enchantement en toutes saisons, pur, en thé glacé ou en milk-Tea à la hongkongaise, avec du lait concentré. En hiver, il est réchauffant et réconfortant. Un peu de crème liquide ou fleurette développera ses arômes.Il est parfait en cuisine et surtout en pâtisserie. C'est un thé à desserts. Servez-le avec une galette des rois, un Pithiviers, une tarte (pommes, prune, quetsche, abricots, pêche, Pécan, noix–caramel), une mousse ou une crème au chocolat au lait.
Méthode d’infusion
Gaïwan, théière en porcelaine, théière zisha.
Feuilles : 4 à 5 g pour 150 ml
Eau : 90–92 °C
Temps d’infusion :
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Méthode Gong Fu Cha : 20–25 secondes au départ, puis rallonger progressivement. 5 à 7 infusions possibles.
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Méthode occidentale : 3 minutes environ, unique infusion plus ample.
Résultat en tasse :
La liqueur dévoile une teinte rouge intense. Les notes de prune mûre et de miel du Jiu Qu Hong Mei se fondent à la douceur envoûtante de l’osmanthe, qui apporte des arômes d’abricot, de pêche blanche et de fleurs d’automne.
L’ensemble est soyeux, élégant, presque liquoreux, avec une finale caressante qui persiste longtemps au palais.
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