Chine Pu Erh Shu Vrac 2001

  •   Shēng (raw) : thé vert compressé , fermenté naturellement très lentement et mûrissant en 10–30 ans.
   •   Shóu (ripe) : fermenté rapidement via « pile humide » (wòduī), imitant l’âge, puis souvent consommé jeune .
   •   Notre cru datant de 2001 est un vieux Shēng en vrac, avec plus de 20 ans d’âge, offrant une rareté et une richesse aromatique marquée.


 

 •   Santé digestive : améliore la digestion, soutien du foie, souvent consommé après les repas copieux   .
   •   Contrôle du poids & cholestérol : aide à réduire les graisses, triglycérides, LDL-cholestérol  .
   •   Probiotiques & enzymes : sa fermentation produit des micro-organismes bénéfiques pour le microbiote .
   •   Antioxydants & anti-inflammatoire : riche en polyphénols, statines naturelles (type lovastatine) favorisant santé cardiovasculaire  .
   •   Énergie et vigilance : caféine modérée, stimulante mais sans nervosité, boost mental doux  .
   •   Santé mentale & cognitive : soutien des fonctions cérébrales, peut aider à préserver contre la dégradation cognitive .

•   Couleur : infusion sombre, intense, avec nuances cuirées et terreuses.
•    Arômes : évoluent vers le terroir : sous-bois humide, champignon, bois sec, fruits confits ou secs.
•  
•   Goût : première sensation terreuse et riche, suivie d’une amertume fine, puis un 甘 (gān, douceur arrière‑bouche) et (huí‑gān, retour sucré persistant) sur la gorge ; 
•  
•  Texture : profil en bouche velouté, parfois gras, crémeux.
• Évolution à l’infusion : supporte de nombreuses infusions successives (6–10+), chaque infusion révélant une nouvelle note.

En bouche, l’infusion est ronde, douce, sans agressivité, avec une belle longueur terreuse et légèrement gourmande.

Notes boisées et terreuses et forestières, tout au long des nombreuses infusions que vous pourrez déguster tout en découvrant à chaque fois la belle évolution des arômes et senteurs.

Option 1 – Méthode classique (théière / mug)

Pour dégustation “confort”, type salon de thé ou à table.

• Eau : filtrée, faiblement minéralisée

• Température : 95 °C

• Dosage : 3 g pour 250 ml

• Rinçage (recommandé) :

  • verser un peu d’eau chaude sur les feuilles,

  • attendre 2–3 secondes,

  • jeter cette première eau.

    → Ça “réveille” un Pu Erh ancien et enlève la micro-poussière.

• Temps d’infusion : 3 à 4 minutes

3 min - liqueur déjà profonde, ronde, très agréable.

4 min - plus de matière, plus de sous-bois, parfait pour accompagner un plat (foie gras, plats mijotés, fromages).

Deuxième infusion

• Oui, largement possible.

• Même température, + 1 minute par rapport à la première.

• Profil plus doux, plus boisé, très plaisant en fin de repas.

 

Option 2 – Méthode dégustation “plus concentrée”

Pour ceux qui veulent le travailler comme un grand vin rouge.

• 5 g pour 250 ml

• 95 °C

• Rinçage rapide comme ci-dessus

• Temps d’infusion : 2 min 30 à 3 min

-- liqueur plus dense, idéale pour les accords forts (foie gras, fromages, chocolat noir).

Option 3 -- Pour dégustation “grand cru”,  passionnés avancés ou  en atelier.

Matériel

• 1 gaiwan ou petite théière en terre / porcelaine : 100–120 ml

• 1 pichet de service (fair cup)

• petites tasses

• eau filtrée

Paramètres de base:

• Feuilles : 5–7 g pour 100–120 ml

• Eau : 95–100 °C

Rinçages :

• 1 ou 2 rinçages très rapides (2–3 secondes)

• on verse, on referme, on rejette tout de suite

  -- ça réveille le thé et enlève la poussière, surtout sur un 2001.

Infusions:

Proposition de progression :

• 1ʳᵉ infusion : 10 secondes

• 2ᵉ infusion : 15 secondes

• 3ᵉ infusion : 20 secondes

• 4ᵉ infusion : 30 secondes

• 5ᵉ infusion : 40–50 secondes

• 6ᵉ infusion et plus : 1 min, puis 1 min 30, etc., tant que la liqueur reste vivante.

Toujours :

• remplir complètement,

• verser jusqu’à la dernière goutte dans le pichet,

• servir ensuite dans les tasses.

Indication :

En Gong Fu Cha, ce Pu Erh Shu 2001 se déguste comme un vin de garde :

les premières infusions révèlent la terre humide et le bois ancien,

les suivantes déroulent le cuir doux, le sous-bois, le fruit sombre et une profondeur presque gastronomique.

Rappel dégustation

Même si le Pu Erh se prépare à eau très chaude, il vaut mieux éviter de le boire brûlant :

• laissez la tasse tiédir une minute ;

• les notes de sous-bois, bois ancien, cuir doux, fruits sombres et terre humide ressortent beaucoup mieux,

• et la texture devient plus soyeuse, plus “vin de garde” que simple thé chaud.

   •   Après repas copieux, car il facilite la digestion et purifie.
   •   Matin ou début d’après-midi, en substitution douce au café.
   •   Lors de lecture ou étude, pour stimuler l’attention avec finesse sans brûler l’esprit.

 

En tasse

La liqueur est orangée-brune, profonde, presque “vin vieux” dans le verre.

Au nez :

• terre humide après la pluie,

• sous-bois, humus, champignons séchés,

• bois ancien, cuir doux, un peu de cire d’abeille,

• un fond de pruneau, de figue et de fruits noirs très mûrs.

 

En bouche :

• Attaque : ronde et sombre, la texture tapisse immédiatement le palais.

Milieu de bouche :

• sous-bois, champignons, bouillon réduit,

• cuir, bois précieux,

• pruneau, figue, datte, un côté presque “sauce bordelaise sans le vin”.

• Finale : très longue, chaude, avec un retour de terre humide, de fruits sombres et une pointe fumée/animale extrêmement élégante.

On est  dans la famille des vieux rouges structurés : profondeur, umami, longueur, plus que simple “goût de thé”.

 

Moments de dégustation

• À table, en remplacement ou en complément du vin rouge,

• Après un repas riche, en digestif chaud,

• En dégustation lente, version “cigare liquide” pour celles et ceux qui aiment les choses profondes.

 

Accords salés – cuisine française & plats riches

C’est là qu’il est majestueux : il adore tout ce qui est gras, longuement cuit, confit, en sauce.

Foie gras & co

• Foie gras mi-cuit ou poêlé, avec pain brioché ou bon pain de campagne -- le thé joue le rôle du vin liquoreux / rouge mûr sans sucre ni alcool, il nettoie le gras tout en prolongeant les notes de foie.

• Terrines de campagne, pâtés en croûte, rillettes de canard ou d’oie.

Gibier & viandes en sauce

• Civet de lièvre, chevreuil, sanglier, biche : tous les gibiers à sauce sombre, vin rouge, sang, lard.

• Daube de bœuf, bœuf bourguignon, joue de bœuf braisée, ossobuco bien réduit.

• Confit de canard, magret rôti, épaule d’agneau confite, navarin d’agneau.

Cuisine “canaille” & terroir

• Cassoulet, petit salé aux lentilles, pot-au-feu bien gélatineux,

• Plats mijotés aux champignons (cèpes, morilles, girolles),

• Parmentier de canard, tourtes à la viande, hachis riches.

 

Il agit comme un “nettoyeur élégant” :

• le gras se dépose,

• la chaleur du Pu Erh emporte la lourdeur,

• restent en bouche le goût du plat + la profondeur du thé.

 

Accords fromages

• Bleus : bleu d’Auvergne, fourme d’Ambert, stilton, roquefort (en petite quantité).

• Pâtes pressées cuites : comté bien affiné, beaufort, gruyère suisse.

• Pâtes molles puissantes : époisses, livarot, munster (pour les amateurs d’accords costauds).

Le Pu Erh vieux enveloppe le sel et le gras, et laisse un sillage de sous-bois et de fruits sombres très long en bouche.

 

Accords sucrés

Même sur le sucre, il reste gastronomique :

• desserts au chocolat noir (fondant, mi-cuit, moelleux dense),

• prunes ou figues rôties, fruits secs au four,

• pain d’épices peu sucré, cake aux fruits confits et fruits secs,

• tarte tatin bien caramélisée, poires au vin rouge.

Avec un dessert chocolaté ou aux fruits cuits, il remplace un vieux porto ou un rouge de garde sans l’alcool : bouche enveloppée, chaleur, profondeur.

En résumé :

• en thé seul, c’est une tasse de méditation profonde,

• à table, c’est un partenaire naturel des plats riches, du foie gras, du gibier et des grandes sauces françaises.

 

Un “grand Pu Erh d’accords gastronomiques” 

• Parce qu’il s’agit d’un Pu Erh Shu millésimé 2001, soit plus de deux décennies de maturation : ce n’est plus un “simple” Pu Erh fermenté, mais un thé arrivé à une pleine patine, où les angles se sont adoucis et où la profondeur aromatique s’est installée.

• Parce qu’il est proposé en vrac et non en galette, ce qui est plus rare pour un millésime ancien : on a un accès direct à la feuille, à son parfum et à sa structure, sans avoir à détacher de morceaux compressés.

• Parce que le temps a poli ses notes :

  • la terre humide est devenue forêt profonde après la pluie,

  • le cuir s’est adouci,

  • les notes de sous-bois, de bois ancien et de fruits sombres se sont tissées ensemble,

  • la liqueur gagne en rondeur, douceur et complexité, sans lourdeur.

• Parce qu’il offre une tasse de méditation :

  • texture dense,

  • chaleur intérieure,

  • longueur en bouche presque “gastronomique”.

    C’est le genre de Pu Erh qui peut tenir tête à un plat, à un fromage ou à un foie gras, et pas seulement à un carré de chocolat.

• Parce qu’il est idéal pour montrer  la différence entre un Pu Erh jeune et un Pu Erh vraiment vieilli, sans effrayer avec des années extravagantes au prix délirant : 2001, c’est déjà une très belle profondeur, encore accessible.